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Fin des discussions entre Auchan et Carrefour

Publié par Dalila Bouaziz le - mis à jour à
Fin des discussions entre Auchan et Carrefour
© dvoevnore - stock.adobe.com

Les discussions exploratoires entre Carrefour et Auchan sur différents scénarios de consolidation sont désormais terminées. Carrefour a refusé une prise de contrôle par Auchan en raison de la complexité de la valorisation des actions de son concurrent, a rapporté dimanche Les Échos.

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Les discussions exploratoires entre Carrefour et Auchan sur un rapprochement sont closes, selon Reuters. Elles ont pris fin en raison de la complexité de l'opération et de questions de valorisation. Ces discussions entamées au printemps sur un éventuel rapprochement entre Carrefour et la famille Mulliez, propriétaire d'Auchan ont passé en revue plusieurs hypothèses, allant d'un rapprochement capitalistique aux échanges d'actifs ou aux partenariats technologiques, a précisé la source.

Différentes hypothèses envisagées

Selon Les Échos, après l'interruption des discussions par Carrefour, Auchan n'envisagerait pas de lancer une offre hostile sur son concurrent. Carrefour avait annoncé en juin avoir entamé une réflexion sur une possible consolidation, alliance ou cession d'activités à l'étranger, tout en assurant qu'aucune décision n'avait encore été prise. Dans la dernière version du projet, la famille Mulliez, premier actionnaire d'Auchan, aurait fait une offre publique d'échange au prix de 21,50 euros par action, dont plus de 70% en numéraire et un peu moins de 30% en actions Auchan, d'après Les Échos. L'offre proposée valorisait Carrefour à 16,5 milliards d'euros quand le distributeur en valait 12,6 milliards vendredi à la clôture, avec un titre à environ 16 euros, précise le quotidien économique. Le P-dg de Carrefour, Alexandre Bompard, aurait "buté sur la difficulté à estimer la valeur des actifs d'un groupe familial non coté", selon le journal qui ne cite pas ses sources. Cette offre est légèrement supérieure à celle d'Alimentation Couche-Tard, qui proposait en janvier dernier 20 euros par action. Mais le distributeur canadien a abandonné son projet d'acquisition face à l'opposition du gouvernement français. Le groupe de distribution français avait interrompu en janvier dernier des discussions en vue d'un rapprochement avec le groupe canadien Alimentation Couche-Tard, en raison notamment des réticences du ministre de l'Économie et des Finances, Bruno Le Maire.


 
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