Storelift inaugure deux magasins autonomes de proximité
La start-up française lance deux magasins de proximité, en région parisienne, sous forme de containers qui permettent aux consommateurs d'accéder à des produits essentiels du quotidien, à proximité de leur lieu de vie ou de travail, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.
Storelift, spécialiste des magasins autonomes de proximité qui a récemment levé 5 millions d'euros, annonce le lancement de ses deux premiers magasins "Boxy". Installés au port de Gennevilliers et au parc Icade Rungis, tous deux en région parisienne, les commerces Boxy, des magasins containers, permettent aux consommateurs d'accéder à des produits essentiels du quotidien, à proximité de leur lieu de vie ou de travail, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. "Basés sur l'intelligence artificielle, les magasins Boxy proposent une offre d'ultra proximité accessible, tant par la disponibilité du magasin que par les prix", souligne la start-up.
Storelift souhaite répondre à la double problématique d'accessibilité des commerces de proximité, d'abord géographique, en ciblant des zones où l'on trouve moins de commerces de proximité avec un magasin simple à installer, puis par les prix, en s'alignant sur les prix des grandes surfaces. Les deux premiers magasins de la marque se sont installés sur les sites périphériques et industriels du Port de Gennevilliers, depuis début août, et du parc Icade Rungis, à partir de la mi-septembre.
Une surface de 15m2
Les deux implantations ont un fonctionnement similaire : les commerces Boxy sont construits sur mesure, d'une surface de 15m2 et ne nécessitent qu'une simple arrivée de courant pour fonctionner. Proposant de 250 à 300 références, le réassort des magasins est géré quotidiennement par les équipes de Storelift, dont les bureaux et entrepôts se trouvent à Ivry sur Seine.
Pour le consommateur, le parcours est simple : Boxy permet de faire ses courses avec une simple application mobile. La technologie développée détecte automatiquement les articles sélectionnés en magasin par le consommateur et facture le client à sa sortie, sans passer par l'étape de la caisse automatique. Le ticket de caisse est lui envoyé sous format digital.
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Les algorithmes de vision par ordinateur de Storelift permettent la détection et la reconnaissance d'objets sur les références disponibles en magasin. En complément, des capteurs de poids développés entièrement par la start-up sont installés sur les étagères pour confirmer la mise en panier des produits. Dans le respect de la RGPD, les données sont analysées et gérées en local et la technologie n'utilise pas la reconnaissance faciale permettant de ne pas récolter de données personnelles à l'insu du consommateur.
"Notre ambition est double : s'implanter sur un marché mal adressé par la GMS mais aussi inscrire ce commerce d'un genre nouveau dans les habitudes de consommation des Français", pointent David Gabai et Tom Hayat, fondateurs de Storelift.
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