Dossier[Dossier complet] Recrutements, montée en compétences, nouveaux profils... Comment franchir les obstacles et relever les défis ?
4 - Un enjeu d'attractivité
Même si les entreprises continuent d'investir massivement dans la transformation de leur approche client, ce secteur souffre d'un déficit d'attractivité.
" La relation client est un métier d'avenir, mais son image n'est pas toujours très porteuse, ni valorisée. Les ventes sont davantage mises en avant que le back-office qui prend pourtant de plus en plus d'importance dans la qualité de service apportée au client. Avec le manque d'information, on recrute des candidats très expérimentés ou peu diplômés ", note Julien Ridé. La fidélisation des profils en reconversion, arrivés de secteurs à l'arrêt pendant la crise (restauration, tourisme, hôtellerie...), pourrait aider à lutter contre la pénurie de talents : " Ces personnes se sont formées facilement car elles avaient acquis précédemment les qualités recherchées. Beaucoup ont découvert le métier et ont trouvé un confort dans leur travail. Elles ont toutes les compétences pour rejoindre les services clients intégrés de grandes entreprises ou prendre part à des missions très diverses chez les outsourceurs ", assure Coralie de Sède.Pour attirer les candidats, les recruteurs n'hésitent plus à indiquer que le télétravail est possible. Certaines entreprises, plus rares, s'ouvrent parfois à une double localisation 100 % en télétravail dans une ville et en présentiel dans une autre. Sur la symétrie des attentions et la marque employeur, la fonction relation client ou expérience client entend aussi s'inscrire dans son temps !