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DossierAlimentaire: crise de foi chez les consommateurs

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3 - Yuka, l'application qui a la pêche

L'application Yuka, dédiée à l'information sur la composition des produits, bénéficie de la multiplication des scandales alimentaires et se développe l'international.

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Le succès de Yuka est à la hauteur des attentes des consommateurs en matière d'information, dans un contexte de défiance envers l'industrie alimentaire. Après la crise des oeufs contaminés, les scandales des lasagnes à la viande de cheval et du lait Lactalis, Yuka a bénéficié d'un facteur-chance. Face à la notoriété de cette plateforme en open source auprès des consommateurs, les marques -et c'est nouveau- fournissent directement leurs données à Yuka. "Nous avons tous les jours des appels de grandes marques, qui nous donnent des informations officielles non contestables pour alimenter nos fiches produits", précise un porte-parole de Yuka.

Trop souvent critiquée sur la fiabilité de ses données, l'application va externaliser la retranscription des ingrédients sur la cosmétique et l'alimentaire afin d'éviter des erreurs. Pour gagner en indépendance, Yuka a décidé de créer sa propre base de données, en se séparant d'Open Food Facts en janvier 2018. "Nous avons conscience que l'on ne peut pas retranscrire la complexité d'une alimentation saine sur une seule application. Aussi, nous avons lancé un blog pour informer les consommateurs sur le fond, avec des dossiers pédagogiques sur le sucre, le gras... L'audience est au rendez-vous avec déjà 1,5 million de visiteurs uniques par mois", explique-t-on chez Yuka.

Forts de ce succès, les fondateurs ont décidé de monétiser leur application en proposant une offre premium à 1,25€ par mois, incluant des services additionnels comme une barre de recherche, la possibilité de scanner des produits sans réseau Internet ou un historique illimité pour une analyse mensuelle des produits consommés. Enfin, Yuka va se décliner à l'international. Après la Belgique, suivront la Suisse, le Luxembourg, les voisins européens, le Canada francophone et, pourquoi pas, les États-Unis.

Marie-Juliette Levin

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