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Facebook fait monter la mayonnaise avant son introduction en bourse

Publié par Dominique Fevre le - mis à jour à
Facebook fait monter la mayonnaise avant son introduction en bourse

Le réseau social le plus populaire au monde devrait bientôt s'introduire en Bourse à New York. En attendant, la plateforme, qui a déjà conquis 845 millions d'individus, fait l'objet de conjectures. Sa valorisation oscillerait entre 53 et 76 milliards d'euros. Qui dit mieux ?

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Deux sujets sont aujourd'hui en bonne position dans la presse quotidienne nationale française: les élections présidentielles et législatives, évidemment, mais aussi... Facebook.
De là à penser que le réseau social, au bientôt un milliard de "friends", veut faire monter la cote avant son introduction en bourse, il n'y a qu'un pas...Le réseau n'est pourtant pas très bavard, ce qui fait beaucoup parler de lui... Un marketing de la discrétion qui, dans le monde des high-tech, s'avère souvent payant comme l'a démontré Apple, en son temps. 

Dans son édition du 5 avril, le quotidien Le Monde consacre deux pleines pages et la Une de son supplément Eco&Entreprises au réseau social.
Selon les estimations, au premier jour de son introduction en Bourse en mai (ou juin) prochain, Facebook pourrait voir sa valorisation, atteindre de 53 à 76 milliards d'euros.
L'entreprise, qui fête ses huit ans d'existence cette année, aurait généré en 2011 plus de 2,8 milliards de chiffre d'affaires pour un bénéfice de 850 millions d'euros.

Selon le cabinet Gartner, Facebook aurait créé une niche économique regroupant quelque 440 000 TPE et PME, et notamment des start-ups. Une véritable net-industrie qui repose sur trois types d'entreprises : les éditeurs d'applications dévolues à Facebook, les éditeurs de contenus, qui veulent développer leur audience, tels que les médias, notamment, et enfin, et bien sûr, les sociétés de conseil qui accompagnent les entreprises et les marques à vivre sur ce réseau social.

Pour nos confrères du Monde, la réussite de Facebook reposerait notamment sur ses API, autrement dit ses interfaces de programmation, dont 600 000 seraient aujourd'hui disponibles, et cela sans exiger de validation préalable comme le fait Apple, par exemple...

Autre raison du succès, le partage des revenus publicitaires que le réseau social propose à ses partenaires. 

Toute la question est de savoir si, avec une introduction en bourse à une cote surévaluée, le réseau social le plus puissant du monde ne risque pas de mettre en place des (bonnes) conditions d'une nouvelle bulle Internet. À suivre ...

 
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