Milonga Music vibre pour son nouveau site internet
Afin de franchir une nouvelle étape dans son développement Milonga Music a créé un portail web ambitieux par sa couverture de services.
Je m'abonneCréée en 2001, Milonga Music dispose de 16 magasins de plus de 1000 m2 et se développe au rythme de deux à trois ouvertures par an. Distributeur d'instruments de musique, de services destinés aux musiciens via des écoles de musique, l'enseigne joue également le rôle de tremplin auprès de jeunes talents. Pour consolider sa position de spécialiste sur ce marché, le groupe a décidé, en octobre 2007, de déployer une stratégie de vente multicanal et de proposer un site e-commerce permettant aux internautes de sélectionner le produit le mieux adapté à leurs attentes.
Développer un esprit communautaire
Un site institutionnel existait depuis la création de l'entreprise. «Nous avons lancé un appel d'offres en février 2007 afin de trouver le prestataire le plus performant», précise Benoît Lamezec, chef de projet eBusiness. Dans le cadre de ce projet, Milonga Music souhaitait se démarquer de la concurrence en ne plaçant pas les prix au centre du processus de décision des internautes. Le distributeur a préféré créer un site vivant et attractif, tout en développant un esprit communautaire propre à la philosophie véhiculée par le groupe depuis sa création. Aussi, 5 000 fiches produits du catalogue ont été mises en ligne et 5 000 supplémentaires sont prévues dans les prochains mois; l'ensemble des références du magasin étant disponibles sur le site, avec quelques exclusivités propres au Web. «Nous cherchions une solution pour nous accompagner dans la mise en place de la plateforme internet, poursuit Benoît Lamezec. Dans un premier temps, nous avons hésité entre une solution open source, de type osCommerce, et une solution développée en propre. Nous avons choisi la seconde option, avec l'aide de Compario.» Cette société est intervenue en tant que web agency et a développé la brique principale. Son coeur de métier étant le catalogue en ligne, elle a apporté à Milonga Music toute une gamme de développements sur mesure. «Nous avons été séduits. Seuls le design et le graphisme ont été sous-traités à une autre entreprise», précise Benoît Lamezec. Le développement du portail s'est effectué sur la plateforme de langage .NET de Microsoft, plateforme qui peut s'interfacer avec la solution de gestion commerciale de l'entreprise, mais aussi avec le logiciel de tracking de Weborama. Avec quelques mois de recul, Milonga Music semble satisfaite de son association avec Compario. Néanmoins, certains progrès sont attendus au niveau du logiciel de back-office (gestion de catalogue), afin de le rendre plus accessible aux chefs de produits.
Le site va être traduit en anglais
«Nous devons nous adapter au Web, nous remettre en question et constamment travailler notre dynamique commerciale. Compario évolue à notre rythme et nous permet d'être réactifs», remarque le chef de projet. Même si l'activité de Milonga Music est en progression constante, il est encore trop tôt pour quantifier la part de croissance attribuée au site web. «Nous sommes conscients qu'un bon nombre de personnes nous ont découverts grâce au site. Ces dernières ont pu constater en outre l'étendue de nos références», note Benoît Lamezec. La traduction du site en anglais et la possibilité d'acheter dans les magasins via des bornes interactives sont prévues pour les prochains mois. Outre le site web, Milonga Music dispose d'un centre d'appels internalisé rassemblant quatre personnes et gérant très majoritairement des appels entrants. «En raison de la forte technicité de nos produits, nous devons garder nos téléopérateurs en interne», souligne Benoît Lamezec.
Les e-mails à la demande, c'est-à-dire le suivi des commandes, sont gérés par Compario. En revanche, pour ses campagnes d'e-mailing de masse, Milonga Music utilise un routeur internet spécialisé, Edatis. Enfin, un projet concernant le suivi de commande et les opérations promotionnelles (envoi d'un code promotionnel) devrait être géré par SMS d'ici l'été 2008.