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Ces marques qui s'engagent vraiment pour la planète

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De plus en plus de marques, conscientes de leur rôle à jouer dans la lutte contre la crise écologique, se mettent au vert. Consommation responsable, zéro déchet, recyclage, pollution, les enjeux sont multiples pour répondre aux attentes des consommateurs.

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Des pauses déj' sans déchet à la BNP et La FDJ

L'engagement écolo commence par soi, au travail, au quotidien. Certaines entreprises l'ont bien compris et proposent aux collaborateurs de sauter le pas. Engagées, les marques La Française des jeux, au siège à Boulogne-Billancourt, et BNP Paribas à Levallois-Perret, misent sur le zéro déchet. Les collaborateurs ont à leur disposition, depuis l'automne 2018, un réfrigérateur pas comme les autres pour les pauses déjeuner. Intelligent, celui-ci dispose d'un mécanisme permettant de reconnaître chaque utilisateur. Le principe : les personnes intéressées badgent pour ouvrir la porte, puis prennent le plat de leur choix. Pas besoin de sortir le portefeuille : une fois que la porte a été refermée, le reçu arrive automatiquement sur le compte utilisateur du consommateur et l'électroménager connecté peut prendre en compte les tickets restaurant. Nu, l'entreprise à l'origine de cette technologie, qui loue son produit aux entreprises, opte pour le vrac. Chaque plat est conservé dans un bocal en verre pour éviter de remplir la poubelle. Quand tout a été mangé, le consommateur est invité à rendre le bocal en le glissant dans le bac du frigidaire, qui repart chez le restaurateur exploitant.

Ben & Jerry's vote pour une Constitution écologique

Ben & Jerry's a décidé au printemps 2018 de soutenir l'Appel pour une Constitution Ecologique. Cette pétition, portée par plusieurs associations militantes telles que Climates, Notre affaire à tous, ou Warn !, vise à inscrire dans la Constitution le principe de la sauvegarde de la planète et de la lutte contre le réchauffement climatique. En somme, faire de la France une République indivisible, laïque, démocratique, sociale, solidaire et écologique. Pour l'instant, le texte a été signé par plusieurs milliers de personnes, conscientes qu'il faut faire évoluer nos comportements au moins pour les générations futures. Y compris, donc, la marque de glaces, qui avait déjà lancé la campagne "Quand c'est fondu, c'est foutu !" pour sensibiliser sur l'environnement. "Il faut comprendre qu'il y a des entreprises - dont la nôtre - qui se sont construites sur ce principe d'engagement", explique Sandra de Lassus, la responsable marque France de Ben&Jerry's.

Des marques écoresponsables aux Galeries Lafayette

Les Galeries Lafayette ont lancé en septembre 2018, la campagne "Go For Good" pour proposer des vêtements plus écoresponsables ou équitables. Une manière, pour le groupe, de faire sa part du colibri, l'industrie de la mode étant l'une des plus polluantes au monde. 400 marques - autant pour les femmes, les hommes et les enfants que de cosmétiques - ont déjà rejoint le mouvement. Le groupe, adepte d'une "politique des petits pas" estampille les marques qui remplissent au moins un critère écolo ou social. En stock, on y trouve par exemple Zadig&Voltaire, proposant des tee-shirts au coton bio, sans pesticide, Armor-Lux aux produits dont plus de 50 % des coûts de fabrication ont été réglés à des entreprises françaises, ou encore Veja et ses chaussures aux matières, en partie, recyclées. Autant de produits à découvrir dans le magasin parisien des Galeries Lafayette - un espace de 300 m² leur est dédié dans le quartier d'Opéra. Nicolas Houzé, directeur général du groupe, souligne : "Nous ne sommes qu'au début de l'aventure. (...) Nous voulons être un élément moteur pour promouvoir un commerce éthique et responsable."

Les marques soutiennent le recyclage de verre

Le taux de recyclage des verres est important, autour de 80 %, mais peut encore progresser. Quelques collectivités, comme Pays de Grasse, Lens-Liévin, Cannes-Lérins ont équipé leurs bornes de tri pour le verre de l'outil technologique "Cliiink", un système qui permet de comptabiliser les emballages introduits. Comment cela fonctionne-t-il ? En rapportant des contenants, les consommateurs gagnent des points, qui peuvent se transformer en bons d'achat auprès des partenaires de Terradona, l'entreprise à l'origine de "Cliiink". Ils prennent la forme de réductions ou de cadeaux. Mc Donald's, des garages Renault, 13e avenue, Beauty sucess, Carrefour, Auchan, ou les opticiens de Krys font partie de l'aventure. Et ça fonctionne. Au Pays de Grasse, le dispositif a permis de collecter 100 tonnes de verre supplémentaires par rapport à l'année passée sur la même période.

Leclerc passe au bio

Fin octobre 2018, le groupe Leclerc a ouvert son premier magasin "Le marché bio" à Saintes, en Charente-Maritime. C'est un magasin de 400 m², avec 5 000 références de produits, dont une écrasante majorité d'origine française, et même locale. Leclerc fait le pari du circuit court, mais aussi du vrac. L'idée pour l'enseigne : suivre "la refondation du modèle alimentaire" en cours. Les consommateurs demandent de plus en plus de produits sains, écoresponsables, respectueux de la planète, et en même temps pas trop chers. Le patron Michel-Edouard Leclerc promet "une meilleure rémunération des producteurs". Un deuxième magasin de ce type est attendu à Erstein, dans le Bas-Rhin. En tout, 40 "marché bio" devraient ouvrir d'ici un an. "Notre ambition est de devenir le leader européen dans le bio", explique Michel-Edouard Leclerc.

Franprix récupère vos mégots pour la bonne cause

L'un des déchets les plus jetés au sol ? Les mégots, qui finissent, bien souvent, au fond des océans, polluant ainsi l'environnement de la faune et de la flore aquatique. La mairie de Paris estime que 350 tonnes de mégots polluent les trottoirs parisiens. Quelques semaines après la journée du CleanUp Day, durant laquelle des centaines de citoyens ont ramassé en France des déchets au sol, Franprix a décidé de s'attaquer au problème. L'enseigne a installé, en octobre, une boîte métallique de couleur rouge et blanc devant 120 magasins, pour inciter les fumeurs à recycler leurs mégots. La partie du filtre, en plastique, peut resservir. Les bouts de cigarette sont récoltés et transportés jusqu'à l'usine de recyclage MéGo!, à Brest, qui se chargera de les transformer en objets en plastique. L'objectif de l'enseigne de grande distribution est d'équiper l'ensemble des devantures de ses magasins parisiens d'ici la fin de l'année 2018.

Philippe Emmerich

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