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Bonne santé

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« Malgré un ralentissement de sa croissance, le marché de l'outsourcing a confirmé sa bonne santé en 2001. »

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En publiant le premier Top 50 2000 des outsourcers en décembre dernier, Centres d'Appels avait fait oeuvre d'évangélisation, avec la volonté d'instaurer sur ce marché, ô combien concurrentiel, une notion de transparence. A l'époque, la tâche n'avait pas été aisée et avait nécessité une bonne dose de patience et d'opiniâtreté. Malgré ses imperfections, ce premier Top a eu le mérite, selon l'expression consacrée, "d'amorcer la pompe". Et de nous permettre cette année, d'une manière plus sereine, de publier un Top 60. Top qui, s'il n'a pas la prétention d'être exhaustif, peut être considéré comme très représentatif de la profession. D'une part, grâce à la présence cette année d'un certain nombre de sociétés qui ne nous avaient pas répondu l'an passé, et non des moindres, et d'autre part, en raison de l'attention accrue qui a été portée à la validité des chiffres fournis. Bien sûr, manquent toujours à l'appel quelques outsourcers connus, au premier rang desquels figure Convergys, bien silencieux ces derniers temps... Mais on peut, sans trop s'avancer, estimer que le haut du classement reflète bien la réalité du marché. Bien sûr, également, certains outsourcers se refusent toujours à communiquer, à la différence de leur nombre de positions, le nombre et la répartition de leurs contacts, nous empêchant ainsi d'établir des classements réellement fiables en la matière. Il ne s'agit pourtant pas d'un secret d'Etat... En tout cas, cette photographie confirme qu'il s'agit d'un marché en bonne santé, même si l'on peut supposer que sa croissance a été inférieure à celle enregistrée en 2000. Et certains signes indiquent déjà que 2002 ne devrait pas être défavorable. Les outsourceurs misent d'ailleurs sur une progression globale de 25 %. En revanche, on ne pariera pas que la situation des acteurs soit figée. Et, en particulier, au niveau du "mid market" qui pourrait connaître son lot de confirmations et de déboires.

 
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François Rouffiac

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