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SNT : menace de fermeture pour le site de Rennes

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En perdant le budget Bouygues Telecom, le deuxième réseau d'outsourcing en France risque de devoir fermer l'un de ses huit sites. Dès janvier.

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Coup dur pour SNT. L'outsourcer perd un contrat de gestion de services clients pour le compte de Bouygues Telecom. La nouvelle est d'autant plus dure qu'il s'agit d'un budget remporté il y a déjà près de trois ans (à l'époque par Atos, dont les activités call center ont depuis été reprises par le groupe néerlandais) et que l'activité était concentrée sur un site unique. C'est en effet l'ensemble de l'activité du site de SNT à Rennes qui se trouve suspendue à la décision de Bouygues Telecom. Soit 230 personnes. Le 19 septembre, le comité d'entreprise a été informé de la perspective de fermeture du centre. Depuis, l'entreprise n'a pas pu trouver de clients susceptibles de pallier la perte du contrat Bouygues Telecom. Le 23 janvier 2003, les effectifs du site de Rennes devront définitivement poser leur casque. A moins que, d'ici là, une solution ait été trouvée. Cette rupture porte un coup de projecteur sur les dangers des configurations monosite pour les outsourcers. Il est vrai que sur un marché où l'offre est supérieure à la demande, les demandeurs sont en position de force. « Ce sont les opérateurs qui font pression sur leurs prestataires pour que ceux-ci leur dédient des centres de manière exclusive. Et, de notre côté, nous avons tous pensé que la bulle télécom allait perdurer », remarque Françoise Gagnier, directrice générale de SNT France. Aujourd'hui, SNT continue de gérer quatre sites en monoclient : Lyon pour Peugeot, Nancy pour Cegetel, Tarbes pour Orange et Rennes pour Bouygues Telecom. Mais les exigences des opérateurs peuvent finir par se heurter à un front de refus. Bouygues Telecom, qui vient d'ouvrir un nouveau site à Strasbourg, avait manifestement l'intention d'en sous-traiter l'activité. Or, aucun outsourcer n'aurait jugé raisonnable de répondre aux conditions posées par l'opérateur. Résultat, Strasbourg est internalisé.

 
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Muriel Jaouën

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