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SNT France devient Vitalicom SNT

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L'outsourcer a bouclé son tour de table fin 2003. Parmi ses actionnaires, on retrouve le groupe néerlandais SNT, Atos Origin et les cinq dirigeants, fondateurs de Vitalicom. En ordre de marche, l'année 2004 devrait lui permettre de “sortir du rouge” et de mener ses projets à bien.

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Six mois pour boucler son tour de table. Le 30 décembre dernier, SNT France a trouvé acquéreur des 19,9 % qui restaient à prendre dans son capital. Une situation provoquée par le transfert, en juillet dernier, des activités de SNT France à Vitalicom (voir Centres d'appels n° 46, p.16). Ainsi, comme nous l'annoncions dès le mois d'octobre, Atos Origin a rejoint l'outsourcer, numéro cinq du marché de la relation client. Ce dernier en profite pour changer de nom. Il devient Vitalicom SNT. Nouvelle donne La majorité du capital est toujours détenue par les cinq dirigeants, fondateurs de Vitalicom, à hauteur de 50,1 %. Le groupe néerlandais SNT garde, pour sa part, 20 % de la nouvelle structure. « Il est intelligent d'avoir un partenaire technologique dans le tour de table, dans la mesure où nous sommes passés dans la notion de gestion multicanal de la relation client », explique Renaud Sassi, le directeur général de Vitalicom SNT, pour justifier l'arrivée (le retour ? !) d'Atos Origin dans la structure. De quoi entamer l'année 2004 en ordre de marche. Selon le responsable, l'horizon aurait tendance à se dégager. Ce que les rumeurs circulant sur le marché contrediraient… Depuis sa prise de contrôle, l'équipe dirigeante serait parvenue à « renverser la tendance ». Elle aurait signé de nouveaux contrats comme WFinances, JP Morgan Fleming (gestion de patrimoine), le groupe Iliade, l'association Afirmm ou encore Samsung et Axa. Un portefeuille clients dominé par les services financiers. Une orientation sectorielle dont le dirigeant avait fait l'une de ses priorités en prenant les rênes de l'entreprise en juillet dernier. Du coup, le prestataire de services revendique 1 750 positions occupées sur 2 000 pour 1 800 personnes en ETP (équivalent temps plein). Les fonctions dites “support” (siège, administratif, commercial,…) occuperaient, quant à elles, près de 120 personnes. Des projets à l'appel L'horizon se dégagerait aussi par le développement des prestations d'émission d'appels. Sur l'ensemble des références citées, la majeure partie concerne du télémarketing. « Nous souhaitons développer ce type de missions, indique Renaud Sassi. Elles représentent déjà plus de 20 % de nos centres à l'heure actuelle. » Vitalicom SNT indique également avoir stabilisé son portefeuille clients. L'outsourcer aurait mené des réflexions d'amélioration de son service lui permettant d'étendre ses champs d'investigation. Au final, un tel dynamisme devrait lui permettre de « sortir du rouge dans les trois ou quatre mois à venir ». D'autant qu'il annonce des projets… à l'appel. A commencer par l'international avec la constitution d'une alliance. « Un peu à l'image des compagnies aériennes », précise Renaud Sassi. Elle a été conclue entre le Néerlandais SNT, le Scandinave Excellent, l'Espagnol Attento et l'Italien Grupocos. Tous prestataires de services et pesant, réunis, plus de 20 000 positions de travail à travers le monde. “The Contact Company” a pour objectif d'échanger savoir-faire et expériences technologiques mais, avant tout, de proposer une offre globale de services aux donneurs d'ordres internationaux. Cette dimension planétaire aurait déjà séduit le leader américain de la vente de crédits, Capital One. Off-shore à l'horizon Le partenaire français compte aussi sur cette alliance pour disposer de ressources off-shore. Deux des protagonistes disposent de plates-formes au Maroc et en Tunisie. Même s'il n'exclut pas, à son tour, de finaliser un projet d'implantation d'ici le mois de septembre prochain. « Sur l'off-shore, il faut apprendre avant d'avoir notre propre expérience », reconnaît, prudent, le dirigeant. Et puis, il y a un projet technologique tournant autour de l'IP mais qui n'en est qu'à ses débuts. Ou encore, celui, plus abouti, d'une plate-forme multiservice à destination des comités d'entreprise. « L'idée est de fédérer les fabricants de matériels qui souhaitent vendre leurs produits aux comités d'entreprises », dévoile l'outsourcer. Un tel marché représenterait chaque année en France 20 milliards d'euros d'achats en tout genre. Vitalicom SNT jouant le rôle d'intermédiaire et prenant en charge l'intégralité du dispositif (fulfillment, prise des commandes, logistique, SAV, etc.) en partenariat avec une société de crédit, de transport, etc. L'outsourcer ne se payant pas sur un coût horaire ou forfaitaire, mais sur le produit vendu. Une autre vision de la “valeur ajoutée” d'un service.

 
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Nicolas Seguin

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