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Bac + 1, année - 1

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Le ministère de l'Education Nationale pourrait avaliser dans un an la création d'une Mention Complémentaire "assistance, conseil, vente à distance".

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Un pas de plus dans la reconnaissance des métiers du service clients. A placer au crédit de l'AFRC (Association des centres de relation clients), qui se bat depuis des mois pour faire admettre par les plus hautes institutions, en l'occurrence l'Education Nationale, l'urgence à créer des diplômes reconnus par l'Etat. Fin 1999, l'AFRC déposait auprès du rectorat d'Amiens une demande portant sur la faisabilité d'une Mention Complémentaire "Assistance, conseil, vente à distance", autrement dit d'un diplôme à Bac + 1 sur les métiers de la relation clients. Diplôme sanctionnant une année d'enseignement en lycée professionnel en alternance avec des sessions de travail en entreprises. Transmise rue de Grenelle, la demande est alors prise en charge par Richard Maniak, Inspecteur d'Académie à Paris, qui chapeautera l'ensemble des travaux. Mais la création d'un diplôme de ce type implique la tenue d'une CPC (Commission Professionnelle Consultative), conseil réunissant un aréopage d'Inspecteurs d'Académie, de délégués syndicaux et de représentants des associations et organismes professionnels concernés par la création du diplôme. La CPC "techniques de la communication" s'est ainsi tenue le 25 mai 2000, à laquelle était conviée, entre autres, l'AFRC. « Le déclenchement d'une phase expérimentale de Mention Complémentaire a été décidé à l'unanimité. Le test, qui durera une année, commencera dès octobre. Et, si tout fonctionne, il débouchera sur sa création officielle d'une Mention Complémentaire », précisait fin septembre Eric Dadian, président de l'AFRC. Pour ce faire, une demande de candidature a été envoyée par le ministère à l'ensemble des rectorats. A mi-septembre, une dizaine de lycées s'étaient pour l'heure inscrits (à Lille, Poitiers, Nice, Lyon, Toulouse...), susceptibles d'accueillir des promotions de 10 à 15 étudiants. Ce qui porterait la première génération de diplômés à environ 150 - 200 personnes, puisque d'autres lycées devaient vraisemblablement se porter volontaires. Restait, toujours à mi-septembre, à trouver les fournisseurs acceptant de sponsoriser ce programme. Chaque lycée aura en effet besoin d'intégrer un PABX. Et n'aura bien évidemment pas les moyens d'investir ses propres deniers. Il fallait également trouver les enseignants volontaires. Ainsi que les entreprises acceptant de supporter des effectifs supplémentaires en contrat d'alternance.

 
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Muriel Jaouën

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