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B2S : un lustre et bientôt trois sites

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L'outsourcer, qui fête cette année ses cinq ans, confirme une courbe de croissance régulière construite sur deux credo : multimédia et province.

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B2S devait annoncer mi-avril l'ouverture d'un nouveau site en province. L'outsourcer a rapidement compris l'intérêt de l'implantation en région, en décidant très tôt d'installer sa production à Pau où il exploite 150 positions. « A Paris, il est devenu impossible de gérer correctement un centre d'appels », avance Patrice Mazoyer, directeur général. Ce qui n'empêche pas l'entreprise de conserver un site à Courbevoie (Hauts-de-Seine), plus spécifiquement dédié il est vrai à la recherche et au développement. Mais la société doit agrandir sa capacité de production si elle veut répondre à une jolie courbe de croissance. Un chiffre d'affaires qui double chaque année, atteignant pour l'exercice 2 000 les 80 millions de francs (dont 20 MF en Grande-Bretagne) avec 250 salariés équivalent temps plein. Créé en 1996, B2S a d'emblée opté pour une intégration multimédia. Un positionnement reposant en partie sur les contacts privilégiés de l'outsourcer avec les agences de marketing direct qui furent longtemps ses premiers clients : « Nous avons immédiatement intégré les outils permettant de gérer le téléphone entrant, mais aussi les retours de coupons ou les mails. Aujourd'hui, nous réalisons 80 % de notre chiffre d'affaires hors agences, mais nous avons poursuivi dans cette approche multicanal », précise Patrice Mazoyer.

Annualisation et encouragement au CDI


Fin 1999, B2S a mis en place un accord 35 heures négocié avec les salariés et instituant une annualisation du temps de travail. « L'annualisation nous permet de nous engager de manière pérenne sur du concret », indique Maxime Didier, P-dg. Intéressant en effet pour une entreprise dont 80 % des heures travaillées le sont dans le cadre de CDI. La politique de B2S étant la suivante : tout salarié en CDD ayant travaillé trois mois de suite à plus de 70 % de son temps au sein de l'entreprise est embauché en CDI. « Nous enregistrons un turn-over de moins de 2 % », affirme le P-dg. Un taux en effet - étrangement - bas. La politique salariale serait-elle un facteur d'explication ? Comme nombre d'outsourcers, B2S a institué un mix fixe/variable. Etabli sur des critères de discipline, de productivité et de qualité de service, le variable équivaut en moyenne à 15 % du fixe (avec des pics à 20 % en cas de fort dépassement des objectifs). Fixe établi pour les débutants sur une base Smic. « Les meilleurs agents en support technique peuvent gagner dans les 10 000 francs », avance Maxime Didier. Bref, B2S ne semble pas proposer des tarifs supérieurs à la moyenne du marché. Sans doute faut-il alors chercher ailleurs l'explication au niveau du turn-over avance... Par exemple, dans les efforts consentis en matière de formation continue, soit 3-4 % de la masse salariale (deux semaines par an et par salarié).

 
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Muriel Jaouën

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