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Snarx, un concept en liquidation

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Construite autour d'une approche globalisante de la prestation CRM, la société a été déclarée en liquidation judiciaire. L'activité centre de contacts employait une soixantaine de personnes.

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Le tribunal de commerce de Nanterre a prononcé le 18 septembre 2002 la liquidation judiciaire de Snarx, société spécialisée dans le e-marketing et la gestion de la relation client multimédia. Créée en janvier 2001 par Gérard Bonvicini, la marque Snarx regroupait un conglomérat de plusieurs activités, de plusieurs sociétés (dont la plus ancienne datait de 1996) animées par des personnalités diverses. « Les perspectives de croissance sur le marché des nouvelles technologies n'ont pas été à la hauteur de nos espérances, pas plus que le niveau de maturité des annonceurs. Et puis, en termes de structures de coûts, nous avions des charges trop lourdes pour être en phase avec le marché », explique Anne Clément, directrice du développement. Entre 1999 et 2001, bénéficiant de l'engouement pour tout ce à quoi on pouvait accoler un "e" en préfixe, le prestataire avait affiché une croissance intéressante, passant de 1 à 8,5 millions d'euros de chiffre d'affaires et réussissant à lever 11,5 ME en deux tours de table. Il était ainsi entré au "Top 30" du marché français. Et pourtant, dès le second semestre 2001, la société, qui souffrait depuis plusieurs mois de difficultés de trésorerie, enregistrait un fléchissement inquiétant, la contraignant à revoir ses prévisions à la baisse. Un plan social avait même été envisagé. « Mais, pour mener un plan social, il faut des liquidités, nous ne les avions pas », raconte Anne Clément. Le premier semestre 2002 s'avérant commercialement intenable, Snarx s'est déclaré le 13 septembre en cessation de paiement. Malgré un délai supplémentaire accordé par l'administrateur judiciaire reportant au 15 octobre la date limite de rachat par un repreneur, la direction de Snarx ne semblait guère optimiste, 15 jours avant, quant à la cession globale de l'activité à un acquéreur unique. Les espérances se portant davantage sur une reprise de tout ou partie de la société par appartements. L'activité centre de contacts, qui employait environ la moitié des effectifs (137 personnes au total), bénéficiant notamment d'une brochette de clients de renom : Cegetel, HP, Alcatel.

 
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Muriel Jaouën

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