Futur Télécom partout en France par la grâce d'un rachat
En reprenant son homologue Soléos auprès du tribunal de Strasbourg, l'opérateur sans infrastructure achève le déploiement de son réseau d'agences dans l'Hexagone.
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Futur Télécom, opérateur spécialisé dans les communications d'entreprise
(filaire, mobile, ADSL, numéros spéciaux) vient de racheter son homologue
Soléos, également "switchless resseller" (opérateur sans infrastructure),
également positionné B to B. Filiale du Groupe InfoRealité placée en
redressement judiciaire le 28 janvier dernier, Soléos a été reprise auprès du
tribunal de grande instance de Strasbourg pour 150 000 euros. La société
réalisait un chiffre d'affaires de 8 millions d'euros pour un effectif global
de 116 salariés. Futur Télécom intègre 58 personnes, entre autres basées au
siège social de l'entreprise achetée, à Strasbourg. La localisation de Soléos
n'est pas anodine dans l'intérêt que lui portait Futur Télécom. « Nous étions
présents sur un axe Paris-Lyon-Marseille ainsi que dans le sud-ouest. Le rachat
nous permet d'achever le déploiement physique de nos agences sur l'ensemble du
territoire puisque Soléos, outre son siège strasbourgeois, disposait d'une
implantation en Bretagne », précise Luc d'Urso Dg de Futur Télécom. Mais
Soléos apporte également à Futur un portefeuille de 6 000 clients,
essentiellement des MPE et TPE, ainsi qu'un savoir-faire en matière notamment
de services voix et filaires. L'opérateur marseillais n'était d'ailleurs pas le
seul candidat au rachat. Coriolis, First Telecom et une société de bureautique
étaient également dans la course. Avec cette acquisition, l'opérateur
marseillais vise pour 2002 un chiffre d'affaires consolidé de 37,5 millions
d'euros (pour une croissance rentable de 80 % sur l'année).