Europhone table sur 18 % de croissance en 2003
Positionnée sur la niche du télémarketing B to B en insourcing depuis 1988, la société mise sur une nouvelle approche commerciale pour tenir son objectif.
Je m'abonne
A l'aune de ses 15 ans d'existence, Europhone, société spécialisée dans le
télémarketing B to B en insourcing, compte cette année faire croître son
chiffre d'affaires de 18 % (CA 2002 de 3,1 M , pour 90 personnes). Vu le
contexte économique actuel, l'objectif peut paraître démesuré. Mais, confiant,
Fabrice Bourdy, P-dg et fondateur, mise sur une nouvelle approche commerciale
pour tenir la barre : « Nous avons atteint notre taille critique. Ce qui fait
que nous sommes crédibles sur le marché. » Deux axes de développement ont été
arrêtés. Ils concernent toujours l'insourcing d'équipes de téléprospection
et/ou de télévente. Seules les cibles se sont élargies. A commencer par celles
des PME. Europhone compte proposer ce type de prestation aux entreprises
réalisant de 1,5 à 7,6 M dans le domaine des services et de 7,6 à 76 M dans
celui de l'industrie ou du commerce de gros. Mais le plus important pour
"l'insourceur" reste les grands comptes. En mal de reconnaissance sur ce
segment - qu'elle a toujours adressé -, la société a ciblé 120 donneurs
d'ordres dans différents métiers (banques, assurances, SSII, opérateurs
télécom, etc.) susceptibles d'être intéressés par son offre. « Si nous en
décrochons neuf, nous serons dans nos prévisions », assure Fabrice Bourdy.
D'ores et déjà, un premier client bancaire serait sur le point de signer. Un
second pourrait passer de l'état de prospect chaud à celui de client... Du
conditionnel à mettre au présent.