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Les 10 idées retail et expérience client à retenir de cet été

Publié par Dalila Bouaziz le

La rédaction a réalisé pour vous une sélection d'informations percutantes de ces dernières semaines. Au programme : Amazon augmente fortement les tarifs de Prime dans cinq pays d'Europe, la Chine continue de dominer le marché mondial de l'e-commerce, Beaumanoir entre en négociations exclusives pour le rachat de Sarenza et les enseignes s'unissent sur un protocole pour baisser la consommation électrique des magasins.

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La Chine continue de dominer le marché mondial de l'e-commerce en 2022

Le marché chinois du commerce en ligne, le plus grand au monde, devrait enregistrer une forte croissance de 10,4 % en 2022, pour atteindre 14,5 billions de yens (2,3 billions de dollars), selon un nouveau rapport de GlobalData. La Chine représente plus de 37 % du marché mondial de l'e-commerce, en termes de valeur des paiements en 2021. Le pays est suivi par les États-Unis avec 1,5 billion de dollars, tandis que le Royaume-Uni se situe loin derrière avec 292,1 milliards de dollars en 2021. Le paysage mondial du commerce électronique ne devrait pas changer en 2022, la Chine devant conserver sa première position.

"Le marché chinois du commerce électronique a évolué rapidement au cours des cinq dernières années, soutenu par la hausse de la pénétration d'Internet et des smartphones, la confiance croissante des consommateurs dans les achats en ligne, l'émergence de plateformes de commerce électronique et la disponibilité de solutions de paiement alternatives populaires telles qu'Alipay et WeChat Pay", commente Ravi Sharma, analyste principal des services bancaires et des paiements de GlobalData.

A lire sur Charged Retail

Les enseignes s'unissent sur un protocole pour baisser la consommation électrique des magasins

Perifem, fédération qui regroupe l'ensemble des acteurs de la distribution ainsi que leurs fournisseurs, annonce la mobilisation des grands acteurs de la distribution autour d'un protocole énergétique de crise qui devrait être mis en oeuvre le 15 octobre prochain. Michel-Edouard Leclerc (E.Leclerc), Alexandre Bompard (Carrefour), Dominique Schelcher (Système U), Vincent Bronsard (Intermarché & Netto), Philippe Brochard (Auchan), Tina Schuler (Casino), Cécile Guillou (Franprix), Guillaume Sénéclauze (Monoprix), Friedrich Fuchs (Lidl), Cathy Collart Geiger (Picard), ont acté ensemble ce protocole avec l'ambition de participer à l'effort collectif. Sont ainsi actées les décisions d'éteindre les enseignes lumineuses dès la fermeture du magasin ; systématiser la baisse d'intensité lumineuse : avant l'arrivée du public, diminution de l'éclairage de la surface de vente de 50 %. Pendant la présence du public, diminution de l'éclairage de la surface de vente de 30 % sur les périodes critiques de consommation. Ainsi que d'autres mesures d'une gestion plus sobre de l'énergie (comme la coupure du renouvellement d'air la nuit, le décalage de la production de glace, etc.).

Ce protocole intègre des mesures du quotidien mises en place dès le 15 octobre prochain et aussi des mesures d'urgence, à déclencher en cas de besoin et dès la connaissance de la survenue d'un pic critique, connu quelques jours auparavant et défini par l'autorité régulatrice, comme baisser la température de tous les points de vente pour une température ambiante jusqu'à 17°C pendant les heures de pics.

Les distributeurs alimentaires se sont ainsi entendus sur un protocole de gestion de crise énergétique notamment pour les périodes 8h-12h et 18h-20h, que toutes les enseignes pourraient appliquer ensemble (même s'il peut exister des spécificités comme dans l'habillement par exemple) permettant la consommation la plus faible possible. Fin juillet, la fédération France Commerce avait annoncé que des grandes enseignes de la distribution spécialisée avaient accepté de rejoindre le protocole des acteurs de la distribution des magasins pour diminuer la consommation d'énergie des magasins.

Amazon lance la livraison le jour même pour certaines enseignes aux USA

Amazon propose à certaines marques physiques son offre de livraison le jour même pour les membres Prime. Le géant américain propose la livraison le jour même des magasins de vêtements PacSun, Diesel et Superdry, ainsi qu'un détaillant de vitamines GNC, dans 10 villes des États-Unis. Le service est gratuit pour les membres Prime lorsqu'ils dépensent 25 dollars ou plus, ou 2,99 dollars s'ils dépensent moins de 25 dollars. Certains des détaillants participants offrent également aux clients la possibilité de commander des articles en ligne et de les retirer en magasin. CNBC indique qu'Amazon teste un modèle similaire avec ses chauffeurs livreurs Flex, où ces derniers récupèrent les colis des détaillants basés dans les centres commerciaux et les déposent au domicile des clients.

À lire sur CNBC

Grande-Bretagne : les prix des produits alimentaires au plus haut

L'inflation des prix des produits alimentaires au Royaume-Uni a atteint 11,6 % en août, soit le niveau le plus élevé depuis au moins 2008, ajoutant 533 livres (632,47 euros) aux factures annuelles dans le contexte de la pire crise du coût de la vie depuis des décennies.

Le cabinet de recherche Kantar a constaté le taux d'inflation le plus élevé depuis 14 ans, quand elle a commencé à suivre les prix dans les supermarchés. Face à la hausse des prix, les consommateurs britanniques se tournent davantage vers les marques distributeurs pour réduire le coût de leurs achats hebdomadaires, analyse le cabinet.

Les ventes de produits de marque distributeur ont en effet augmenté de 7,3 % et représentent désormais environ la moitié du marché, le plus haut niveau enregistré, indique Kantar. L'analyste a également indiqué que les prix qui augmentent le plus rapidement sont ceux de produits tels que le beurre, le lait et la volaille.

Selon les prévisions de la Banque d'Angleterre, l'inflation devrait plafonner à 13,3 % en octobre, soit le niveau le plus élevé depuis 1980. Cette montée en flèche est largement liée à l'augmentation des coûts de l'énergie, au départ de la Grande-Bretagne de l'Union européenne et aux perturbations de la chaîne d'approvisionnement qui se sont aggravées avec l'invasion de l'Ukraine par la Russie.

À lire sur Reuters

Zalando bientôt aux États-Unis ?

Zalando veut entrer sur le marché américain en 2023. Une équipe composée d'une centaine de personnes prépare le lancement en toute discrétion. Le nouveau directeur, Jim Freeman, un Américain qui travaillait auparavant chez Amazon, est à la tête du projet auquel a été attribué un montant d'un milliard d'euros, selon Business Insider.

Le nord-est des États-Unis étant la région la plus riche, c'est par là que la place de marché de prêt-à-porter veut commencer. Zalando ne viserait pas uniquement les villes, comme Boston et New York, mais l'ensemble du territoire, qui couvre des États allant du Maine à la Pennsylvanie. La plateforme de mode en ligne veut y développer la notoriété de sa marque avec l'aide d'influenceurs, voire de célébrités.

À lire sur Business Insider

Camaieu, en cessation de paiement, placé en redressement judiciaire

En cessation de paiements deux ans après sa reprise par la Financière immobilière bordelaise, le géant du prêt-à-porter Camaieu a été placé début août en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Lille, a annoncé sa direction à l'AFP.

"Nous prenons acte de la décision du tribunal qui prononce l'ouverture d'une procédure de redressement judiciaire à la demande de Camaieu" a indiqué la direction, précisant travailler "dès à présent au plan de continuation", l'objectif de l'enseigne, qui emploie 2 571 salariés, "étant de préserver l'activité de l'entreprise et de la marque Camaieu". "Cette décision doit permettre à Camaieu, marque historique du textile français de disposer d'une période d'observation puis de présenter un plan de continuation afin de poursuivre la transformation initiée par le groupe et assurer ainsi la pérennité de l'entreprise", a indiqué dans un communiqué le groupe Hermione People and Brands (HPB), la division distribution de la FIB de l'homme d'affaires bordelais Michel Ohayon. L'enseigne, qui compte 538 magasins en France, a demandé l'ouverture de cette procédure, se déclarant en cessation de paiements, plombée notamment par des impayés de loyers. Cette demande a été faite "après une période de plusieurs mois marquée par une série de difficultés exogènes", a développé HPB. "Déjà très fragile au moment de sa reprise" en 2020 "Camaieu a été confrontée à une vague de crises successives majeures et sans précédent due à la crise Covid, aux confinements répétés [...] et à la désorganisation du transport mondial", selon le communiqué.

HPB cite aussi une "cyberattaque d'une ampleur exceptionnelle ainsi que les conséquences de la guerre en Ukraine et l'augmentation du prix des matières premières". "Déjà largement fragilisée par cette succession de faits sans précédent, Camaieu doit faire face, depuis le 30 juin dernier, à l'arrêt de la Cour de cassation, refusant aux commerçants le droit de demander une baisse de leurs loyers de la période Covid", ajoute HPB.

Le groupe Beaumanoir entre en négociations exclusives pour le rachat de Sarenza (Monoprix)

Le groupe Beaumanoir (Caroll, Cache Cache, Morgan...) entre en négociations exclusives avec Monoprix pour lui racheter Sarenza, site de ventes de chaussures et de vêtements en ligne. « En intégrant une plateforme exclusivement on line, spécialisée sur le segment des chaussures, le groupe enrichirait ses marques et son offre au sein de ses magasins physiques et adresser une nouvelle cible de clients qui réalise ses achats par le biais d'Internet », indique Roland Beaumanoir, le fondateur et président-directeur général. Fondée en 1981, Beaumanoir rassemble plus de 13 000 collaborateurs à travers le monde et recense 2 400 points de vente.

En 2022, le groupe a réalisé un chiffre d'affaires de 2 milliards d'euros. En plus de son activité de distribution, le groupe détient une filiale logistique, C-Log.

Starbucks lance un programme de fidélité dans le Web3

Starbucks s'apprête à dévoiler un programme de récompense des clients basé sur le Web3 lors de sa journée des investisseurs en septembre. Afin de donner vie à ce programme, Starbucks a engagé Adam Brotman, l'architecte de son système de commande et de paiement mobile et de l'application Starbucks, pour servir de conseiller spécial sur ce projet. "Nous avons travaillé sur une nouvelle initiative numérique très intéressante qui s'appuie sur notre plateforme numérique existante, de manière innovante et centrée sur le café et, surtout, sur la fidélité, que nous dévoilerons lors de la journée des investisseurs, a déclaré Howard Schultz, CEO et fondateur. Nous sommes convaincus que cette nouvelle initiative numérique basée sur le Web3 nous permettra de nous appuyer sur le modèle d'engagement actuel de Starbucks Rewards avec son approche puissante consistant à dépenser pour gagner des étoiles, tout en introduisant de nouvelles méthodes d'engagement émotionnel des clients. Elle élargira notre communauté numérique de troisième lieu, et offrira un ensemble plus large de récompenses, y compris des expériences uniques, en intégrant notre écosystème numérique Starbucks Rewards avec des objets de collection numériques de marque Starbucks, à la fois comme récompense et comme élément de renforcement de la communauté."

À lire sur Charged Retail

Amazon augmente fortement les tarifs de Prime dans cinq pays d'Europe

Le géant américain va augmenter significativement le prix de l'abonnement Prime, dans cinq pays d'Europe à compter de la mi-septembre en raison de "coûts d'exploitation" en hausse. Près de 43 % d'augmentation en France, 38,6 % en Italie et Espagne, 30,3 % en Allemagne et 20 % au Royaume-Uni : en valeur relative, l'augmentation du prix annuel de l'abonnement Prime est spectaculaire, en tout cas largement supérieure à l'inflation des prix observée dans les pays concernés. Elle entrera en vigueur le 15 septembre.

Le groupe explique à l'AFP devoir faire face à une "augmentation des frais d'expédition", notamment avec la hausse des prix du carburant, de l'énergie ou encore des emballages. Il avait déjà augmenté ses prix aux États-Unis en février, de 12,99 à 14,99 dollars par mois et de 119 à 139 dollars par an. En Europe, les prix passeront en France de 5,99 à 6,99 euros par mois et de 49 à 69,90 euros par an. Au Royaume-Uni, de 7,99 à 8,99 livres (environ 10,6 euros) et de 79 à 95 livres (environ 112 euros). En Allemagne, de 7,99 à 8,99 euros et de 69 à 89,9 euros. En Espagne et Italie, de 3,99 à 4,99 euros par mois et de 36 à 49,90 euros par an. Les abonnés de l'offre à destination des étudiants, Amazon Prime Student, ont également fait état sur les réseaux sociaux d'une augmentation des prix, de 2,99 à 3,49 euros par mois et de 24 à 34,95 euros par an. Amazon revendique 200 millions de membres Prime.

Facebook imite TikTok

Facebook, qui subit la concurrence de la populaire plateforme TikTok, a décidé de mettre en avant les créateurs numériques et le divertissement sur son application mobile, s'éloignant toujours un peu plus des contenus traditionnels.

Le réseau social a annoncé que l'onglet principal ou "Accueil" ("Home") mélangerait désormais des messages de contacts de l'utilisateur avec des contenus de divers créateurs, en fonction de ses intérêts. Un nouvel onglet, baptisé "Fil de publications", sera réservé aux billets publiés par les amis, la famille et les groupes. Les usagers y trouveront notamment les "stories" de leurs amis (photos et vidéos éphémères sur le modèle de Snapchat) et les "reels", un format de vidéo copié à TikTok.

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